Erona

Nom: Cixian
Prénom : Erona
Race : humain
Sexe : féminin

Présentation :

Erona à vingt cinq ans. Elle mesure un mètre soixante dix et son corps est sec et élancé.
Ses longs cheveux châtain foncés font ressortir ses yeux gris clairs.
Elle porte une armure de cuir légére pour faciliter ses déplacements avec, par-dessus, une fourrure lui arrivant en bas de la cuisse.
Erona prône la justice et bannie l'intolérance. Elle est toujours prête à aider son prochain, même si du sang doit couler. Elle a du mal à accorder sa confiance, sans doute son plus grand défaut.
Elle aime utiliser ses connaissances pour soigner les gens. Le côté gauche de son visage est défiguré ce qui ne l'empêche pas de dégager une mystérieuse beauté.

Histoire :

Erona est née pendant l'age du néant. Elle est originaire d'un petit village réputé pour les métiers artisanaux.
Son père est un tailleur de pierre respecté et sa mère travaille le fil de soie à la perfection.
Erona est donc élevé dans un environnement manuel.

Mais trés vite ses parents s'aperçoivent qu'elle n'est pas faite pour ce genre de métier et l'envoient à l'age de dix ans, en formation chez un ancien paladin.

Celui-ci l'entraîna durement pendant huit longues années au combat, ainsi qu'à l'art bénéfique des paladins. Ceci lui valut finalement d'être acceptée parmi les paladins du conté.
Elle allait de village en village guérir toutes sortes de maladies infectieuses où défaire des malédictions et ce durant sept années.
Un jour Erona décida d'aller rendre une visite à son ancien maître.

Lorsqu'elle arriva devant sa maison, la porte était bizarrement entrouverte. Erona ne tarda pas à découvrir son maître mort. Il était assis sur une chaise le visage sur la table. Le cadavre était horrible à voir : les yeux exorbités, la bouche tuméfiée, et la langue, devenue bleue comme le reste du corps, pendait, ensanglantée.
Ce serait-t-il trompé dans l'une de ses potions ? Tout laissait à croire que non d'après le désordre dans cette piéce. Etait ce un complot ? Son maître ne lui avait jamais parlé d'ennemis potentiels. Qui aurait pu lui en vouloir autant au point de l'assassiner ? Et pourquoi ?
Erona prise d'une colère noire jura par le ciel de retrouver l'assassin de son maître quitte à le pourchasser au plus profond des ténèbres. La quête la mena sur la terre d'Aurora.

Elle arriva dans une ville charmante répondant au nom de Britain. Après quelques jours à se balader en ville, elle entendit parler d'un ancien paladin s'étant convertit en alchimiste. La était l'occasion pour elle de ravoir un nouveau maître afin de finir sa formation comme il se doit.
Il s'appelait Elric et habitait à la sortie de Britain, dans un somptueux château.
Un peu intimidée par l'imposante demeure, elle frappa à la porte. Un domestique lui ouvrit et la pria de rentrer en lui disant que son maître serait bientôt de retour.
Elle patienta dans la salle, immense elle aussi, avec des tableaux, des statues en tout genre et une grande table pour les réunion. Elle était assise sur l'une de ces chaises.
Elric arriva. Elle lui fit part de ce qu'elle avait entendu sur lui afin de s'informer si ce n'était pas des ragots.
Elle lui demanda enfin si il accepterai de la prendre pour élève.
- Elric: Vous savez il y a tellement longtemps que je n'ai pas eu d'élève. Sincèrement je ne veux pas être déçu une fois de plus par l'un deux.
- Erona: Vous ne serez pas déçu je vous l'assure, si je n'ai pas de maître c'est parce qu'il a été empoisonné, sinon, à cette heure ci je ne serai pas la à vous demander.
- Elric: La fin de cette formation est dure, plus dure que le début d'ailleurs. avant de vous confirmer mon engagement ou non, sortons tester vos aptitudes.
Ils sortirent tous deux dégainant leur épée et engagèrent le combat. Elric se déplaçait avec beaucoup de grâce, parant avec une facilité infantine tous les coups qu'Erona lui portait.
Mais elle ne laissait pas faire pour autant. Si lui arrivait à lui parer ses coups, elle ne se battait pas pour autant mal. tout ses déplacement étaient légés, pleins de finesse et ses coups puissants. Il réussi enfin à la désarmer, après une bonne demi heure de combat.
-Elric: Allez vous reposer. La journée de demain sera plus dure que celle ci...
Et sa formation commença...

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La bataille de Yew était finie.
Seul des cadavres jonchaient la plaine.
Les rescapés elfes avaient emporté les blessés au cœur de la forêt lorsqu’ils avaient compris qu’il n’y avait plus d’espoir.
Il ne restait plus personne maintenant.
Plus personne, à part Valken, Erona et le corps inerte d’Eriandal.
Ensemble il drapèrent le corps du seigneur elfe dans de nombreuses capes et l’emmenèrent à un endroit indiqué par Valken.
Valken sorti une pelle et commença à creuser un trou près de l’arbre sacré. Une fosse se formait petit à petit et les racines semblaient s’écarter au fur et à mesure que Valken creusait.
Finalement le séraphin demanda à Erona de l’aider à porter Eriandal jusque dans cette cavité.
Ils s’exécutèrent tous les deux et y placèrent son arme et armure.
Ils recouvrirent la tombe, Valken à l’aide de sa pelle et Erona à l’aide de son bouclier. Tout se fit dans le plus grand silence, le vent s’était arrêté de souffler, les animaux de bouger et même les feuilles des arbres paraissaient immobiles.
C’était maintenant fini. Tous deux se recueillirent pour qu’il repose en paix.

Ils décidèrent ensuite d’aller eux même se reposer après cette douloureuse défaite.
Chacun parti de son côté en ne se faisant qu’un signe de tête pour se saluer.
Erona n’arriva pas à dormir cette nuit là. Elle repensait encore et encore à ce qui s’était passé.
Elle n’avait pas fini sa tache. Il lui fallait encore faire quelque chose, mais quoi ?

Ses yeux commencèrent petit à petit à se fermer et elle plongea dans un sommeil agité et plein de cauchemars.
Le lendemain elle retourna sur la tombe d’Eriandal. Elle resta longuement les yeux dans le vague ne sachant quoi faire.
Puis, instinctivement, elle se mit à prier.
Une lumière d’une blancheur aveuglante jaillit autour d’elle. Celle-ci enveloppa la tombe.

La lumière grandissait à vue d’œil et formait maintenant une spirale autour de la tombe.
Un bruit commença retentir. Une sorte de tonnerre frappa de plein fouet l’endroit où reposait Eriandal. Erona se protégea les yeux durant toute cette phase avec son bouclier.
Le clame revint.
Tout doucement elle se découvrit le visage. Elle vit, à l’endroit de la tombe, une stèle.
Pas n’importe quelle stèle. Celle-ci apparut juste après que le tonnerre eut grondé et que la lumière se fut dissipée.
Eriandal pouvait enfin reposer en paix.
Il ne serait pas mort en vain, ni oublié.
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La forêt commençait à s’assombrir. Erona finissait tranquillement sa promenade avec EauClaire suivant les derniers rayons de soleil pour s’orienter.
Des cris d’oiseaux attirèrent son attention. Un aigle, d’une couleur magnifique, était en train de se faire attaquer par une harpie. Il se débattait comme il le pouvait face à cette créature horrible. La harpie entendit Erona arriver, voyant l’imposant destrier qu’elle chevauchait, elle fuit dans la forêt.
Cependant, le pauvre aigle était dans un piteux état. Erona voulu le soigner car, à vrai dire, il l’avait largement mérité. Mais celui-ci essayait de la fuir dès qu’elle s’approchait de lui.
Après maintes tentatives, elle réussi tout de même à le guérir, il s’envola aussitôt.
Trois jours s’étaient maintenant passés.
Debout de bonne heure pour l’entraînement, Erona devait traverser la forêt pour arriver à son petit camp improvisé où elle se rendait lorsque son nouveau maître d'arme, Elric, ne pouvait pas être disponible pour l’entraîner.
Mais en chemin un cri perçant dans les hauteurs l’alerta. A peu près le même qu’il y a trois jours.
Dirigeant son regard vers le cri, elle aperçut en effet au loin trois harpies.
Apres les avoir vaincus, elle chercha du regard d’où était venu l’alerte.
Elle aperçut alors l’aigle de la veille.
Voulant l’approcher, il s’enfuit.
Elle se dit alors que le véritable et seul moyen pour elle d’être à ses côtés était de l’apprivoiser…ni connaissant pas grand-chose elle alla demander conseil à un dresseur. De là, elle décida de s’améliorer dans ce domaine...

Après l’entretien avec son maître, Erona pensa longuement à ce qu’il lui avait dit. Sa formation devrait bientôt prendre fin, elle en était sûre.

Deux ans à peaufiner ses techniques de combat, s’améliorant de jour en jour. La complicité entre elle et EauClaire, son destrier, aussi s’était améliorée. Elle se surprenait même à lui parler, ce qui était maintenant devenu une habitude pour lui et elle.

Malgré les réticences initiales de son maître sur le principe de la foi elle n’en avait pas moins conservé ses convictions et approfondi sa dévotion. Bien plus encore, elle se prit d’adoration pour le dieu Thor, il était à ses yeux l’incarnation de la perfection que devait viser l’être humain. Elle savait, de toute façon, que servir quelqu’un de vivant ne lui apporterait que des désillusions. Elle en avait fait l’amère expérience par le passé avec la reine Nora de Castelac, cela lui valut moult remords lorsque celle-ci eu disparu. Elle l’avait cherché longtemps sentant que Nora était encore vivante, puis plus un signe de vie. Avec le temps, elle ne l’avait pas oublié et s’était dit qu’il valait mieux placer sa confiance et encore plus vouer sa foi en une entité spirituelle plutôt qu’en un être humain. Thor était un modèle pour elle, ce qui ne l’empêchait pas de se forger sa propre opinion par rapport à ce qu’elle entendait, prenant le temps d’écouter chaque personne, chaque avis. Elle était assez libre au niveau de ses croyances, vouant sa vie pour la justice comme elle l’avait toujours fait.

Pour une étrangère à ces contrées, elle s’était très vite adaptée. Elle arrivait plus facilement à parler aux habitants qu’elle croisait. Elle ne se perdait pratiquement plus sur les routes boisées, et essayait de découvrir tous les recoins de Felucca, à la recherche d’une âme en peine.

C’est ce qu’elle trouva, dans les terres perdues de Felucca.

Elle rencontra Benoît, près d’un marécage de Papua. Après avoir parlé de choses et d’autres, il lui apprit qu’il était à la recherche d’une pierre rouge sang magique pour guérir son père d’une maladie très grave. Il lui avait précisé que c’était une vieille sorcière qui lui avait dit de la chercher le plus vite possible. Erona lui demanda plus d’information, car Felucca était vaste et rien que les terres perdues s’étendaient à perte de vue.

La sorcière avait dit à Benoît que la pierre se trouvait dans l’endroit le plus humide des terres de Felucca. Erona lui promit de l’aider à retrouver cette pierre pour que son père soit guérit. Elle lui fournit de la nourriture, une monture ainsi qu’un aigle pour lui tenir compagnie.

Après s’être dit leurs itinéraires, elle partit en direction du nord. Elle traversa une jungle dense en végétation et riche en animaux exotiques allant de l’admirable gorille au dos argenté à des serpents très venimeux. Elle arriva sur un pont menant à un immense désert de sable bordé par un volcan. On pouvait discerner des montagnes gigantesques au loin.
Après plusieurs expéditions, alterné par le besoin de ravitaillement, elle découvrit avec Valken une maison surmontée d’un phare tout au nord de ce désert. Ils frappèrent, attendirent qu’on leur ouvre. Plusieurs minutes passèrent sans réponse. Poussé par la curiosité, Valken entrouvrit la porte qui n’était pas close. L’endroit était abandonné depuis longtemps, la poussière volait en tout point de la pièce qui se composait d’un bureau, d’un vieux lit, de quelques meubles et de deux escaliers : l’un menant à la tour l’autre descendant sous terre.
Valken demanda si quelqu’un était la malgré l’apparence d’abandon de cette maisonnée. Aucune réponse. Ils décidèrent de descendre, pour voir toujours poussées par la curiosité.
Ils se retrouvèrent dans un souterrain, un froid omniprésent vint à eux. Plus ils avançaient, plus ce froid ce faisait intense, bientôt ils étaient glacé, aussi bien physiquement que mentalement, comme si leur âme tombait en léthargie. Erona voyait la sortie au loin, qui avait l’air de déboucher dans une pièce sombre dont les murs étaient fait de gros blocs de pierres foncées. Ils décidèrent de faire demi tour et de retourner sur Papua.

De là, Erona prit seule la direction de Trinsic. Quelques jours plus tard, arrivée aux abords de la ville, elle découvrit Corellia, inconsciente sur son cheval. Elle soigna superficiellement ses blessures, l’emmena chez le guérisseur de la ville et alla chercher Logits.

Au chevet de Corellia ils discutèrent de la santé de cette jeune elfe, puis la conversation s’engagea sur le porteur de lanterne. « Cet être qui au moindre regard avait pu faire évanouir la cheval de Mira, glacé le sang de tous ceux qui étaient présents au marché… ».

Logits : « Elric vous a raconté ce qui s’était récemment passé ?
Erona : Je l’ai vu il y a quelques jours de cela, c’est à propos de quel sujet ?
Logits : A propos de Benoît.
Erona : Que lui est il arrivé ? Il s’est perdu ? Il a été blessé ? » Erona s’inquiéta de l’état de santé de l’enfant. Logits paru gêné l’importance avec laquelle elle se préoccupait de Benoît.
Logits : Venez allons parler de cela dehors.
*Ils sortirent de chez le guérisseur*.
*après un petit instant de silence Logits commença à parler*
Logits : Benoît n’est pas ce qu’il paraît être. Il n’est pas vraiment réel.
Erona : Comment ? Mais bien sur qu’il est réel je l’ai vu de mes propres yeux ! Je n’irai pas inventer pareilles histoires.
Logits : Non ce n’est pas ça que je veut dire, Benoît n’est pas un humain. Benoît est en fait le troisième porteur.
*Le ventre d’Erona se retourna après ce qu’il vint de dire.*
Erona : Non ce n’est pas possible.
Logits : Il s’est démasqué la dernière fois. Il a demandé à vous voir, puis il a commencé à se démembrer, je vous passerai les détails, et l’ombre du porteur est apparu.
*Erona resta bouche bée pendant quelques secondes*
Erona : Comment aie je pu me faire berner aussi facilement ?
Logits : Ne vous blâmez pas, je ne l’aurai jamais deviné sans cet événement.
Erona : Non j’aurai du au moins sentir un minimum sa présence ! Je me suis fait avoir bêtement.
Logits : Ca aurait pu arriver à n’importe qui d’autre. Je voulais vous prévenir le plus tôt possible, et ne pas vous cacher la vérité, même si elle peut être dure à accepter.
Erona : Vous avez bien fait, la vérité vaut mieux que le mensonge ou l’ignorance. »
*La conversation s’acheva et ils retournèrent auprès de Corellia.*

Peu après Erona n’en revenait toujours pas que Benoît fut l’un des trois porteurs de lanterne. Comment avait elle pu être aussi naïve ? Elle croyait vraiment œuvrer pour le bien en aidant ce garçon à retrouver la pierre. Elle s’était même beaucoup investit, à explorer la jungle remplit de serpents, un animal qu’elle détestait pourtant. Elle avait aidé involontairement, certes, à retrouver la pierre pour le porteur. Elle ne savait pas, heureusement pour elle, où était celle-ci. Mais c’était une erreur grave pour sa conscience, elle avait aidé le mal. Elle avait aidé un ennemi juré, incarnation du mal contre lequel elle se bat chaque jour. Elle ne pouvait accepter cela, en tout cas, pas sans être punie. Elle se demandait déjà qu’elle sanction allait lui réserver Elric. Allait il lui pardonner un jour, ou bien tout simplement ne plus la vouloir en tant qu’apprentie et lui reprendre son livre à tout jamais. Elle frissonna d’effroi, elle ne voulait pas perdre ce statut, elle n’avait commis aucune faute jusqu’alors, respectant les pactes les plus importants comme l’honneur, l’honnêteté, la justice, la chasteté et encore d’autres.
Non, Elric serait indulgent… mais s’il ne l’était pas ? Elle avait peur, peur de perdre à tout jamais ce pour quoi elle vivait.