Mon délire: Phénix [fantasy/SF/esotérisme]

Chapitre 1: Le tremblement

Des hommes vêtus de soutanes rèches et humides s'affairaient autour d'un pilier. Ce pilier d'un mètre environ, supportait le poids d'une machine assez complexe et étrange pour un lieu aussi austère. Elle produisait une sorte de ronronnement irrégulier assez désagréable pour ceux qui l'entouraient.
Mais ces hommes, malgrè leurs traits tirés pas la fatigue continuaient d'écrire tout en observant la machine.
Soudain, la terre trembla. La bougie qui les éclairait s'éteignit, soufflé par un courant d'air venant de la lourde porte qui jusqu'alors était restée fermée. Une femme se tenait dans l'embrasure.
- Nous n'avons plus de temps, il faut fuir, dit-elle en tremblant.
- Et la laisser ici? demanda un des deux hommes ironiquement sans même relever la tête.
- Joachim! Je te dit qu'il faut partir, ils sont tout près! s'emporta-t-elle.
Cette fois-ci, il leva la tête.
- Très bien. j'essairai de compléter le plan plus tard, de mémoire. Bon détruis la, soupira-t-il.
La jeune femme sourit.
- Tu vois, tu peux être raisonnable quand tu veux, p'tit frère! lança-t-elle.
- Tu crois vraiment que c'est le moment Menrê? demanda-t-il, vexé.
Le deuxième homme craqua une allumette et la jeta dans une sorte de bol. Le liquide noirâtre qui était dedans s'enflamma. Les flammes traversèrent la pièce en suivant les traces noires qui menaient jusqu'à la machine après un long parcours.
- Menrê, Joachim, si vous voulez bien terminer votre charmante petite discussion ailleurs. Il nous reste peu de temps avant que tout saute, ajouta-il tranquillement pour mettre fin à la discussion.
Les deux autres se renfrognèrent. Ils quittèrent ensemble la pièce emportant avec eux les précieux écrits.
Il y eu un éclat bleuté. Puis tout redevint calme. Les flammes atteignirent le pilier. La terre trembla comme jamais elle ne l'avait fait jusqu'ici. l'univers entier et peut-être même plus -qui sait?- en fût chambouler. Le froid enveloppa toute la surface de la terre à tel point que l'hiver dura plusieurs siècles.

Fin du premier chapitre.Vous comprenez rien? C'est pas 'rave! C'est normal.^^

Comme je te l'ai également hier soir sur msn : c'est tres bien écrit. Pour compléter Iseus je dirai qu'apres l'attente du second chapitre on attend le torisième avec impatiente aussi, le quatrième, le cinquième, le sixième , le septième, le huitième, le neuvième, le dixième(s'arrête de compter et réfléchit)heu...et ainsi de suite !!
En tout cas bravo ça donne envie de lire le livre de l'année!!
p.s: C'est quoi le titre du livre??

Je n'est pas encore choisi le titre...Je le choisirai tout à la fin...
Histoire de vous faire patienter! ^^
Bon promis je mets le chapitre 2 ce soir.

Chapitre 2 : Deux départs

La neige tombait à gros flocons ; Une jeune fille courait malgré le froid. Elle était plutôt grande, les cheveux auburn, teintés de mèches blondes qui s’agitaient dans le vent. Ces yeux à demi fermés révélaient une lueur verte. Pétillaient-ils d’intelligence ou à cause du vent glacial qui lui fouettait le visage ? Dans les deux cas, ils illuminaient son visage qui rosissait au fur et à mesure des kilomètres. Sa respiration s’accéléra tandis qu’elle parcourait la plage. L’océan se déchaînait le long des côtes. Elle décida de rentrer : cela faisait vingt bonnes minutes qu’elle courait et cela lui suffisait. Elle pris un petit chemin qui traversait les dunes ensevelies sous la neige. Elle agrandit sa foulée en ignorant les plaintes de ses muscles qui commençaient à se faire lourds.
A l’entrée du village, elle s’arrêta pour reprendre son souffle
- Thylia ! l’interpella une voix derrière elle.
Reconnaissant la voix, elle se retourna.
- Midam ! Je croyais que tu étais parti pour Darthbal ? demanda-t-elle avec surprise.
- Non, je ne pars que demain, lui assura-t-il.
- Ca te plait de quitter Draaslack ? Surtout pour Dathbal…C’est tout de même pas la ville la plus accueillante qui soit, grimaça-t-elle.
- J’en ai marre d’être ici. Je veux vire, être libre, répondit-il avec conviction.
Elle pouffa de rire.
- Je ne suis pas sûre que faire de études chez les moines, c’est être plus libre qu’ici !
- Moque toi, va ! au moins, je n’aurais plus mon père dans les pattes. Mais, et toi ? Tu es majeure dans deux jours, as-tu enfin décidé où tu continueras tes études ?
- En Juxtra. C’est pas la porte d’à côté mais je crois que c’est là où je me sentirais le mieux.
- Alors, je crois que nous ne nous reverrons pas avant de nombreuses années, soupira-t-il.
Thylia baissa la tête. Oh oui ! Ils ne se reverraient peut-être plus jamais étant donné la distance qui les séparait. Et elle le regrettait. Midam était son ami d’enfance, elle l’aimait comme un frère.
En relevant la tête, elle lui sourit :
- Au moins, t’auras la paix !
- Très drôle, lança-t-il amèrement.
Elle sourit de plus belle. Puis perdant son sourire, elle recula pas à pas.
- Bon bah…à la prochaine, si lointaine soit-elle, lança-t-elle, en adoptant sans même s’en rendre compte le même ton amère que lui, quelques secondes avant.
- Ouais, A+, lui répondit-il embarrassé.

Ce soir là, Thylia mangea peu. Un ami qui s’en allait, ce n’était pas le premier, mais Midam…
Quand ils étaient plus jeunes, ils avaient projeté de faire leurs études ensemble, de vivre pas très loin l’un de l’autre. Mais voilà, le père de Midam, Ulrich en avait décidé autrement ; Il s’était arrangé pour que son frère accueille Midam chez lui à Darthbal –la ville pieuse-, ne lui laissant que peu de choix pour son avenir. Thylia l’aurait sûrement suivit si la ville n’était pas interdite d’accès par une vieille loi à toute femme célibataire. Le plan de Ulrich pour les séparer était diaboliquement réussi, si t’elle fût son intention.

Le lendemain, la plus jeune sœur de Thylia, Entaï passa la journée à l’aider à rassembler ses affaires éparpillées dans la maison pendant les seize années passées.
Les deux autres sœurs de Thylia ne vinrent la voir qu’en fin de soirée, caquetant et rigolant comme à leur habitude.
- Alors, ça y’est, tu t’en vas ? pouffa Showein la seconde sœur.
- Tu ne nous manqueras pas, tu sais ? mentit Miil, la troisième.
- Vous non plus, vous ne me manquerez pas, mais je vous enverrai quelques nouvelles de moi de temps en temps.
- Souvent ? demanda Showein, sincèrement cette fois-ci.
- Juste avant de mourir, pour vous dire que je vous lègue mes affaires, répondit Thylia d’un ton sérieux mais avec un regard moqueur.
- Pff ! Pathétique ! coupa Miil, hautainement.
Thylia éclata de rire en voyant sa grimace. A cet instant, elle sentit toutes ses peurs concernant l’avenir s’envolées.
- Pff !! Tu as un rire d’agriculteur mal cultivé ma pauvre fille, comme dirait grand-mère. Et qu’est ce que tu as à rire comme ça ?
Entaï entra dans la cuisine où elles se trouvaient toutes les trois.
- Sans doute à cause de ton bouton qui a poussé sur ton nez dans la nuit, lâcha-t-elle.
- Ah. Ah. Ah. Tu te crois drôle peut-être ?
Thylia, sentant la dispute arriver, intervint :
- Oui, nos disputes me manqueront ! Mais…euh…Vous voulez des gâteaux ? J’ai vu que quelqu’un en avait fait.
- C’est moi ! ajouta Showein.
- Oups. Alors vaudrait mieux pas y toucher ! répondit Thylia avec un clin d’œil à l’adresse de sa sœur.
- Non, c’est bon, cette fois, j’ai pas oublié le sucre et la levure ! riposta-t-elle.
Un soupir de soulagement se fit entendre et un éclat de rire retentit dans la pièce.

***
A l’extérieur, une ombre blanche s’écarta de la fenêtre et s’évanouit dans la nuit.

La suite!! la suite!! La suite!! la suite!!

Pas mal du tout!! =D C'est vrai que t'as un certain talent d'écriture...

Le 3ème est évrit mais il faut que je le tape...

Spoiler:

*me ressasse la phrase dans ma tête en attendant la suite*

Je le tape promis!

Chapitre 3 Les dangers d’un voyage

Un réveil sonna, strident, réveillant tous les habitants de la maison. Un chat noir descendit les escaliers menant à la cuisine en quatrième vitesse. Les autres, les humains, suivirent le même chemin mais avec moins d’empressement cette fois-ci. Le petit déjeuner fût rapide. Thylia, fébrile, s’habilla en hâte et se maquilla légèrement. Autant faire bonne figure, au moins le premier jour, pensa-t-elle.
En descendant, ses sœurs l’attendaient en bas de l’escalier. Les adieux furent difficiles et Thylia les écourta pour ne pas pleurer. Elle préféra aller s’accouder à la barrière, au calme, pour attendre le bus qui la menait à la gare, d’où elle prenait le train pour traverser le royaume.
Ses parents la rejoignirent :
- Tu nous appelleras, hein ? Comme ça on pourra comparer les températures entre ici et là-bas ! lui demanda son père, le sourire en coin.
- Et je t’appellerai aussi pour vérifier que t’as donné à manger aux poissons ! répondit elle, du tac au tac.
- Oui…Sauf qu’on n’a pas de poissons ! ajouta-il sur le même ton.
Ces petites suite de phrases, qu n’avaient pas grand sens philosophique, était une sorte de code entre elle et son père. Tout cela allait lui manquer. Mais la vie suivait son cours, il fallait qu’elle parte.
Le bus arriva. Avant de monter dedans, Thylia ne pu s’empêcher de se jeter dans les bras de sa mère.

***

La route était longue. Les kilomètres déferlaient sous ses yeux à travers la vitre du train. Thylia se sentait déjà seule face à son reflet. Elle avait traversé les forêts, les montagnes et même un bras de mer, où la voie s’était enfoncée sous terre pendant un bref moment. Maintenant, on voyait à nouveau les traces de la civilisation. La gare n’était plus très loin.

***

Thylia, ankylosée, descendit du train en s’étirant, son sac à la main. Elle longea le quai, emportée par la foule. Puis, arrivée dans le grand hall de la gare, où la pression des gens se faisait moins forte, elle s’écarta et bifurqua vers la sortie de droite. Une fois dehors elle s’arrêta et, tout en remettant son sac sur ses épaules, elle regardait la place où elle se trouvait.
Elle n’était pas sortie par la porte principale. Elle se retrouvait donc sur un petite place dont les pavés étaient délabrés, les parterres de fleur étaient couverts de mauvaises herbes.
Thylia pris le plan qu’elle avait trouvé sur la Base de Données Interroyaumes. (BDI), une sorte de grande bibliothèque virtuelle. D’après celui-ci, elle devait traverser la zone industrielle de la ville pour retrouver l’une des artères principales pour trouver un bus qui l’emmènerait à sa destination finale.
Elle se mit donc en marche. Alors qu’elle avait déjà parcouru la moitié de son parcours, elle cru entendre un bruit derrière elle. Méfiante, elle se retourna. Elle ne discerna rien d’anormal ; la rue était vide. Thylia continua sa route, tous ses sens en alerte. Elle sentait ses muscles se contracter malgré elle. Des picotements la parcouraient. Plus que deux rues et elle retrouvait la foule, où elle se sentait finalement plus en sécurité. Elle sentit son estomac se retourner. Thylia s’écroula, ivre de douleur. Sa tête était lourde, trop lourde, elle tremblait de tous ses membres.
L’espace d’un instant, elle crut percevoir tous les malheurs du monde. Elle ressentait la peine des gens, de milliers de gens. Elle pris peur. Et cette peur lui donna des ailes. Le visage inondé de larmes, elle se releva péniblement. Elle compris la cause de son état. Comme si des choses enfouies dans sa mémoire lui revenaient subitement quand elle en avait besoin.
Une ombre était là, noire, devant elle. Elle ne pouvait pas voir son visage, ni même en palper les contours. Elle sentit le plaisir sadique que pris cette ombre à lui faire mal. Mais l’espace d’un instant, elle su comment se défendre.
Sa colère remplaça la peur, qu’elle éprouvait. Ses yeux la brûlèrent malgré les larmes qui les irriguaient ; Plus que d’être blond, ses mèches devinrent d’un bleues, argentées parfois même blanches. Cela ne dura que quelques secondes. L’ombre poussa un cri, surprise. Elle recula, d’un pas. Thylia entendit des voix résonnées dans sa tête. Elle revit devant ses yeux, certaines parties de son enfance…ici, elle aidait sa sœur à construire une cabane, ici, l’autre à mettre la table…
L’ombre continuait de reculer. Mais, Thylia, éreintée se sentit perdre l’équilibre puis tomber lourdement sur le sol. Avant que ses paupières ne se ferment complètement, elle aperçu une ombre, blanche cette fois, se tenir entre la créature et elle. Et l’appelait la créature, ayant déjà oublier toute la connaissance dont elle bénéficiait encore un instant avant. Elle sombra dans l’inconscience.

***

Un homme enveloppé de blanc était là, devant son pupitre. Il était immobile depuis plusieurs heures mais était trempé de sueur. Soudain, il se releva, à la fois soulagé et à la fois en proie à une vive colère. Il s’essuya le front tout en pestant contre l’humanité, qui pouvait parfois faire preuve de beaucoup d’entêtement.

***

A son réveil, plus rien dans la rue ne laissait penser qu’un évènement aussi inexplicable venait de se produire. Mis à part la migraine qu’elle avait, Thylia se surpris même à se dire que tout ceci n’était qu’un rêve. Encore déboussolée, elle se dirigea vers l’arrêt de car, monta dedans et s’affala sur un siège…

Faudrait-il encore que je le finisse...si ça se trouve ça va rester sans suite...enfin après le chapitre 4 parce que je l'ai déjà écrit...

La suite la suite!!!!
Non je rigole j'attendrai avec imp...heu avec patiente.

Chapitre 4 : Un premier enseignement.

La tête encore lourde de sommeil, Thylia sortit du bus. Il faisait nuit noire. Elle discernait un portail blanc avec des colonnes de chaque côté, et sur celles-ci reposait des phénix dorés. Elle était donc enfin arrivée. Thylia entra donc dans l’enceinte de l’école. Elle remonta une allée bordée de marronniers.
En apercevant le gigantesque bâtiment, un doute l’effleura ; Devait-elle mentionner ce qu’il s’était passé durant le voyage ? Non, personne ne la prendrait au sérieux, elle avait déjà du mal elle-même…Mais si elle en parlait, quelqu’un pourrait peut-être lui apporter des réponses à ses questions…Non, elle les trouveraient tout seule. Les livres existaient, autant qu’ils servent à quelque chose…
Thylia entra dans l’école. Elle se trouvait dans un long corridor. Un brouhaha se faisait entendre à l’étage au-dessus. Elle appuya sur une petite sonnette fixée sur le comptoir devant elle. Une femme assez corpulent arriva, de mauvaise humeur.
- Vous êtes ? demanda-t-elle dédaigneusement.
- Thylia de Draaslack.
- Umpff, souffla-t-elle. Je vois…Le bord de la mer…la mer…Umpfff…marmona-t-elle.
Thylia sentit la colère montée. Elle ne supportait pas qu’on critique cet élément de la nature. Cela représentait tellement de souvenirs pour elle.
- Ne froncez pas les sourcils comme cela, Mademoiselle ! Montez donc à l’étage vous excusez de votre retard auprès du directeur !
Thylia passa donc à côté du comptoir, monta l’escalier. Arrivé au premier palier, une porte où était écrit en lettres d’or se trouvait devant elle : J.M Driman, directeur. Elle frappa. Une voix lui répondit d’entrer. Elle obéit. Elle se retrouva face à face avec un homme chauve d’environ la quarantaine, qui lui souriait. Instinctivement, elle faisait confiance à cet homme là.
- Assieds-toi, les sièges sont faits pour cela en général.
Thylia lui obéit avec un sourire.
- D’après ce que je sais, pour pouvoir à la fois remuer tes méninges et à la fois tes muscles ;
- Oui.
- Chaque élève a un maître qui lui est assigné. Le tien n’est pas encore arrivé…il ne viendra que dans quelques temps. En attendant, je m’occuperais de ton enseignement.
- Bien. Merci.
- Je crois que tu peux aller te reposer, ta journée a dû être longue.
Oh oui, elle avait été longue ! Et il ne devinait pas à quel point. Thylia fût tentée de tout lui raconter. Mais elle se ravisa. Elle avait une bonne impression de cet homme en le voyant, mais elle ne le connaissait que depuis quelques minutes…
Elle sortit de la pièce après un bref « au revoir, monsieur ».




L’homme blanc s’approcha de l’homme chauve :
- Bon, au moins, elle et arrivée en vie.
- Oui…Et toi quand arrives-tu ?
- Des que la brèche sera suffisamment ouverte.
- Tu n’as pas peur de déchirer la Ska en passant ? Tu sais mieux que moi à quel point, ça pourrait être désastreux. Nous risquerions pour la deuxième fois dans l’histoire d’y rester…
- Non, ne t’inquiètes pas Les autres seront là pour la refermer après mon passage.
- Vous êtes moins nombreux et moins puissants que la dernière fois…
- Oui. Mais tant qu’il y aura un moine à Darthbal, nous pourrons le faire.




Le soleil se levait doucement. Thylia sortit la tête de sa couverture. Encore à demie endormie, elle regarda la pièce dans laquelle elle se trouvait. La veille, elle était tellement épuisée qu’elle avait posé ses bagages dans un coin de la pièce, s’était changée, lavée et couchée sans plus de curiosité. Mais ce matin, elle était en pleine forme et après une rapide toilette, elle décida d’aller faire le tour des lieux.
Le bâtiment dans lequel elle se trouvait était rectangulaire. Il avait l’air d’avoir été construit au Moyen Age par endroits, comme la tour où se trouvait le bureau du directeur ou encore la salle à manger commune reconnaissable à ses piliers et son plafond en arc. Mais il avait été rénové pour la majeure partie. Le jardin s’étendait à perte de vue. On devinait un lac et des bois au loin. Entre ce lac et l’école, une chapelle se dressait. Elle devait aussi datée du Moyen Age.
- L’école te plaît ? demanda une voix derrière elle.
Thylia se retourna surprise. Comment le directeur avait fait pour arriver sans bruit. Elle avait son attention fixée sur le clocher de la chapelle mais tout de même…
- Oui, surtout le lac, bafouilla-t-elle.
- Un endroit merveilleux en toute saison. Bon, si tu veux bien nous allons commencer, enfin tu vas commencer par courir, histoire de te réveiller…trois petits tours de la propriété suffiront, ajouta-t-il.
Thylia soupira et se mit à courir. Elle descendit l’allée qu’elle avait parcourue la veille. Arrivée à l’entrée où siégeaient les phénix, elle suivit la haie. Elle traversa un jardin de rosiers puis arriva dans un petit bois. . Elle contourna un immense rocher ; Elle continua sa course jusqu’au lac qu’elle traversa grâce à un pont en bois. Elle arriva à une ferme. Elle traversa le pré où des vaches la regardèrent passée avec un œil interrogateur. Soudain, l’une des vaches releva la tête. Elle chargea comme un taureau. Thylia accéléra ; ce genre de comportement n’était pas normale pour une vache, alors autant pas rester dans ses pattes pensa-t-elle. Thylia parcourut en sprint les derniers mètres qui la séparaient de la barrière. Elle avait l’impression de sentir le souffle chaud du bovin le long de son dos. Saisie d’horreur, elle sauta par-dessus la barrière et atterrit sur une meule de paille renversée. Après un roulé-boulé pour ne pas se blesser durant la chute, elle se releva.
- On dirait que tu as quelques problèmes de cohabitation avec les ruminants ? plaisant le directeur. Je crois que cela te suffit comme réveil ?!?
Thylia ne pu s’empêcher de rire. Après avoir repris son souffle, avant de demander mi-sérieuse, mi-moqueuse :
- Et ça leur prend souvent ?
- Non, seulement lorsqu’on leur demande, répondit-il avec un clin d’œil.
Elle ne comprit pas vraiment sa réponse à cet instant. Comment pouvait-on parler aux vaches ? Elle comprit, il se moquait d’elle. Et elle marchait à fond. Cela ne l’empêcherait pas de faire le tour du champ la prochaine fois !
Pendant le temps où Thylia réfléchissait, son maître s’était retourné, les mains jointes devant lui. Une minute plus tard, il tenait dans chacune d’elles, une longue dague. L’une, richement décorée était ornée d’un phénix noir, le symbole de l’école. L’autre, nue, avait des reflets bleutés par endroit. Il tendit celle-ci à Thylia. A peine l’eut-elle saisie qu’il l’attaqua sans ménagement.
Elle avait plusieurs fois manier l’épée durant son enfance avec son oncle, mais jamais elle n’avait vu quelqu’un en manier une avec autant d’habileté, de rapidité et de puissance. Elle ne tint pas une seule minute. Endolorie, elle se retrouva désarmée à terre.
- Tu réfléchis trop, tu sais ? conclut le maître d’arme.
- Comment ça ? interrogea Thylia, surprise du verdict.
- Laisse-toi aller, ça viendra tout seul.
Il lui donna sa dague. Cette fois, Thylia était prête. Il attaqua. Elle recula et para son coup. Elle visa le ventre. Elle bit un éclair du coin de l’œil ; la dague revenait sur elle. Elle replaça sa dague entre l’autre et elle-même. Le choc fut violent. Elle roula à terre souplement.
- Pas trop mal.
Thylia sourit, fière. Elle serra son arme dans son poing, puis profitant de l’apparente distraction du maître, elle s’avança vers lui…
L’entraînement dura toute la matinée. Quand elle entra dans la salle commune courbaturée, Thylia sentit le goût amer de l’échec dans sa bouche. Elle n’avait même pas réussi à l’essouffler…et elle, elle avait passé son temps le nez dans la paille à se relever. C’était rageant !

La suite! La suite! La suite!

Oui, si je retrouve ce que j'ai écrit...
Ca me ferai vraiment ch*** de devoir réecrire mon chapitre 5...

ouai lol mais normalement il était dans ton classeur non ?

Ben non, il n'y ai plus...The stress là...
Je l'ai peut-être ranger autre part...mais bon j'ai pas trop le temps de chercher là...
[Flood]Faut encore que je scanne les schéma de Sciences et vie, paufine la présentation, finisse de taper la conclusion, paufine mes powerpoint, les grave sur un CD, retravaille ma synthèse...et je crois que c'est tout...[/flood]

[flood] on va y arriver, ça va être tout joli à la fin. Vive nous![/flood]

lol, cette Tylia par moment me fait penser à toi eli !!

J'ai retrouvé ce que j'avais écrit...ouf...

PS: ISAAAAA!!! C'est pas parce que tu as eu 12 au bac blanc qui faut que t'écrive avec autant de fautes....

Ps: Je crois aque je vais appelé mon livre: Phénix ou peut-être Les gardiens ou un mixe des deux: Phénix: Les gardiens

[Mode déconne, fait une blague pourrie ON] Ou Phéniens, les Gardix...^^[Mode déconne, rigole à sa blague pourrie OFF]

Exactement Iseus, sinon tu vas finir par faire un stage avec charlotte!!!
p.s: pas mal moi je dit le titre Phénien les gardix, ça fait penser à un titre de B.D d'Astérix.
Contente que tu ai retrouvé la suite.

Chapitre 5 : Une part de vérité dans la folie

Les jours et les semaines s’écoulaient doucement pour Thylia. Elle progressait rapidement ; elle connaissait le nom de chaque constellation visible à cette époque de l’année, elle déchiffrait l’ancien langage avec lequel était écrit toute l’histoire -ou les légendes selon les points de vue- des sept royaumes. Elle arrivait à manier la dague, l’épée, sans trop être trempée de boue à la fin de l’entraînement, elle savait monter et s’occuper d’un cheval, elle connaissait les propriétés curatives des plantes de la région…et elle avait fait la connaissance de quelques autres élèves.
Lors de sa première semaine, Thylia rencontra une jeune fille, Janci, au teint basané, des cheveux longs et noirs presque bleutés sous le soleil d’octobre. Elle venait d’un royaume plus au nord, le Tjaime. Elle parlait donc l’ancien langage parfaitement, ayant été obligé de l’apprendre comme touts petites Tjaimelanes qui se respectent.
Elles devinrent rapidement amies et Thylia lui confia sa mésaventure du voyage. Inquiète, Janci décida de l’aider activement dans ses recherches. Malgré son aide, elles n’avaient trouvé aucun livre mentionnant cette créature.
Un jour où elles s’étaient retrouvés à la bibliothèque de l’école, tôt le matin avant les cours, Janci trouva au fin fond d’une étagère un vieux livre intitulé : « L’histoire de l’école Phéxan depuis la nuit des temps ». Elle le tendit à Thylia :
- Si tu as le courage de lire ça…
Thylia prit le livre.
- Tu savais que l’école s’appelait Phéxan ?
- Non, on dit tout le temps : l’école de Juxtra »
- Elle a peut-être changé de nom au cours des siècles...
- Tu me raconteras quand tu auras tout lu ! ricana Janci.
Thylia soupira, s’installa près du radiateur, prit une page au hasard et commença sa lecture.

« D’aussi loin que je me souvienne, et que les écrits le racontent, l’école Phéxan est le lieu du passage.
Depuis toujours, il fût difficile de garder cette porte. Bien des gens, des fous, ont tenté de passer la Ska, sans comprendre qu’aucun homme seul ne pouvait y arriver. La puissance de volonté pour passer dans le royaume des Morts doit être si immense qu’aucun homme n’en est capable. Et passer dans ce monde, même si l’on a le choix entre le bien et le mal, n’est-ce pas mourir un peu ?
Même les fous n’ont pas assez de volonté -ou d’inconscience- pour passer dans cet Au-delà. »

L’auteur était-il fou quand il avait écrit ces lignes ? Thylia ne comprenait pas le sens de ces mots. Elle tourna les pages, et un passage accrocha son regard :

« Les Phénix sont les gardiens, ils donnent la force à ces gens, qui comme moi, ont cette tâche qu’est la protection de l’école. Ces créatures sont plus vieux que le monde, envoyés par ces êtres de l’Au-delà, et qui, sommeillants, bercés par le doux mouvement de la Terre, ne se réveilleront qu’un jour où les hommes seront impuissants face aux dangers des Ténèbres »

Elle tourna à nouveau les pages.
« Menrê, puise la force de la Terre, cria le possédé à son apprenti. Prend la puissance de ces oiseaux de feu !
Ainsi fût détourné la droiture de Menrê par un maître imprudent qui s’était permis de penser dans sa jeunesse, à tord, qu’il serait plus fort que les autres hommes et qu’il vaincrait la Ska. »

Thylia leva les yeux au ciel devant le capharnaüm de mots, de lettres dans lequel elle venait de se plonger. C’est d’ailleurs grâce à ce mouvement de tête qu’elle aperçut la pendule…et l’heure qu’il y était inscrit : 9h10. Elle fourra le livre dans son sac, salua son amie brièvement, traversa en courant la pièce, le couloir et fût malheureusement intercepté par la concierge qui l’attendait au coin :
- Mademoiselle Thylia de Draaslack ! Où étiez-vous pendant le petit déjeuner ? Et où courez-vous comme ça ?
- En cours.
- Avec le ventre vide ?
- Je suis très en retard.
- Allez immédiatement au réfectoire, vos professeurs vous y attendent.
« Vos professeurs » avait-elle dit, son nouveau maître était donc arrivé, conclut-elle. Elle ouvrir la porte du réfectoire. Il était quasiment vide. Elle entra et s’approcha des deux hommes restants.
- Bonjour Thylia, tu m’as l’air bien agitée ce matin, remarqua son maître et directeur.
- Bonjour, messieurs.
- Tu as mangé ? l’interrogea-t-il, une tartine à la main.
- Non, pas encore lui répondit-elle.
L’autre homme fonça les sourcils. Thylia sentit un froid glacial s’installer entre eux.
- Alors installes-toi ! Comme ça, tu vas pouvoir faire la connaissance de ton nouveau maître.
Thylia s’assit et sourit à l’individu. Il resta de marbre. Vexée, elle se renfrogna. Après un lourd silence, le directeur repris la parole.
- Avant de travailler avec lui, tu vas devoir passer une sorte de test… et leur réussir, cela va de soit…


Ca a du bon d'être malade des fois...Au moins on a le temps d'écrire...

je suis désolée pour les fautes je me suis habituée à écrire en abrégé dans l'ordinateur promis je ferais des efforts !!

c 'est un grand honneur que tu me fais là j'en suis toute émue ça me fait trop plaisir !

je n'ai qu'un mot à dire : vivement le chapitre 6!

ps : ça me fait penser au 17 , 18 éme siécle quand les romans apparaissaient en feuillton !!